Le job crafting est la personnalisation par le travailleur de sa propre fonction afin de définir des missions sur mesure, correspondant à ses valeurs, ses expériences, ses compétences et ses attentes. A priori, tous les travailleurs, quel que soit leur niveau hiérarchique, peuvent « customiser » leurs missions. Bien sûr, cette reprécision voire redéfinition des missions doit se faire en accord avec l’employeur.
Selon une étude menée par Securex et l’Université de Gand auprès de 1.754 professionnels, près d’un belge sur deux pratique le « job crafting » : 43% des ouvriers le pratiquent, 48% des employés et 58% des cadres également.
Le but du job crafting ?
Regagner en motivation, acquérir de nouvelles compétences ou encore augmenter sa satisfaction et sa productivité. Selon l’étude, 16% des répondants pratiquant le job crafting seraient plus productifs, plus impliqués, plus organisés et plus dynamiques que les autres. Un professionnel job crafter serait également 21% plus créatif été innovant.
Cependant, attention. L’intensité du travail est un point négatif qui revient souvent lorsque les points négatifs du job crafting sont abordés. Par conséquent, le stress peut également être une répercussion de cette pratique. Attention tout de même, l’inverse peut également être vrai. Les travailleurs stressés ou soumis à une forte pression peuvent être tentés de passer au job crafting afin d’améliorer leurs conditions de travail.
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